Cette décision s'inscrit dans une série de mouvements diplomatiques illustrant une approche unilatérale.
Donald Trump a reçu à la Maison Blanche le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, exemptant la Hongrie des sanctions américaines sur les hydrocarbures russes et appelant l'Union européenne à "respecter" ce pays, critiquant au passage la politique migratoire européenne : "Regardez ce qui est arrivé à l’Europe avec l’immigration". Au Moyen-Orient, l'administration Trump a présenté un projet de résolution à l'ONU pour le déploiement d'une force internationale à Gaza et a retiré le président syrien Ahmed al-Charaa de sa liste noire des terroristes, un geste visant à repositionner l'influence américaine dans la région. Le président s'est également montré "ouvert" à une levée des sanctions contre l'Iran.
Enfin, il a rencontré les dirigeants des cinq ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, vantant le "potentiel incroyable" de cette région.
Ces actions confirment une politique étrangère qui privilégie les alliances idéologiques et les intérêts américains perçus à court terme, au détriment du multilatéralisme traditionnel.












