Bien que le suspect ait évoqué des motivations religieuses, la qualification terroriste n'a pas été retenue à ce stade par la justice.
Mercredi matin, l'individu a renversé plusieurs piétons et cyclistes avant d'incendier le véhicule de son père qu'il conduisait. Lors de son interpellation, il aurait affirmé avoir agi "au nom d'Allah".
Des écrits religieux ont également été retrouvés à son domicile.
Cependant, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a décidé de ne pas se saisir de l'affaire. L'enquête, menée par le parquet de La Rochelle, privilégie la piste d'un individu au profil psychologique instable et toxicomane.
Une expertise psychiatrique a conclu à une "altération" de son discernement au moment des faits, et non à une "abolition". Les enquêteurs soulignent que ses propos manquent de cohérence et qu'aucun lien avec une organisation terroriste n'a été établi. Cette décision de la justice a provoqué la colère et l'incompréhension d'une partie des habitants de l'île, qui estiment que le caractère prémédité et les revendications du suspect justifiaient une qualification terroriste.
L'un d'eux déclare : "C’est un terroriste, on veut pas le reconnaître".
Le débat sur la qualification juridique des actes violents commis par des individus isolés se revendiquant de l'islam radical est ainsi relancé.












