Ce vote crucial, intervenu samedi, conditionnait la suite de l'examen du budget.
Le gouvernement avait appelé les députés à l'adopter pour permettre la discussion sur les dépenses, qui inclut l'article sensible suspendant la réforme des retraites. Le texte final de ce premier volet diffère largement de la version initiale du gouvernement.
Les députés ont notamment voté contre l'extension des franchises médicales voulue par l'exécutif.
Ils ont en revanche adopté plusieurs amendements notables, comme l'instauration d'une contribution minimale pour les retraités étrangers non européens, souvent américains, qui bénéficient de la protection universelle maladie sans cotiser. D'autres mesures ont été votées, telles que l'élargissement de l'obligation d'affichage du Nutri-Score (avec des exceptions pour les produits AOP) et une taxe sur les boissons énergisantes. Le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou, a également ouvert la porte à une « suspension » de la suppression de la prime de Noël pour les foyers sans enfant, à condition de trouver une recette compensatoire.
Ce parcours législatif illustre les difficultés du gouvernement à faire passer ses réformes sans majorité absolue.












