Une « course pour la liberté » a rassemblé plus de 3 000 personnes qui ont couru ou marché entre les différents lieux des attaques à Paris, du Stade de France au Bataclan, pour rendre hommage « à toutes les victimes mortes sans raison ».
Cet événement chargé d'émotion a permis aux participants, dont des cousins d'une victime, de se recueillir. Parallèlement, la Mairie de Paris a mis en lumière la mémoire collective en exposant des dessins, mots et messages laissés par des milliers de personnes sur les lieux des attentats. Près de 8 000 de ces pièces ont été numérisées et sont consultables en ligne. Des témoignages poignants de survivants et de responsables de l'époque, comme Philippe Chadrys, ex-patron de l'antiterrorisme, refont surface, rappelant le choc de cette soirée et la traque qui a suivi.
La menace actuelle est décrite comme « plus multiforme, plus diffuse » qu'il y a dix ans, provenant souvent d'individus très jeunes se radicalisant sur le sol français.
Dans ce contexte, l'affaire de la clé USB retrouvée dans la cellule de Salah Abdeslam, unique survivant des commandos, a ravivé la douleur des familles de victimes, l'une d'elles qualifiant la situation d'« affront ».












