Cette conférence est considérée comme un moment charnière.
Les scientifiques affirment que la bataille n'est pas perdue, mais les efforts doivent être intensifiés.
Actuellement, si les tendances se poursuivent, le monde se dirige vers un réchauffement d'environ 3 °C. Les enjeux de cette COP sont multiples : avancer sur la question écologique, réformer les financements internationaux pour le climat et renforcer les engagements nationaux.
Un collectif a d'ailleurs lancé un appel pour une refondation radicale du système financier international.
Cependant, l'événement fait face à de nombreux défis.
La présence de lobbyistes des hydrocarbures, qui cherchent à influencer les négociations, reste une préoccupation majeure. De plus, la ville hôte, Belém, située en Amazonie, est confrontée au surtourisme qui menace les équilibres écologiques locaux, comme sur l'île de Combu. Malgré un contexte international difficile, des progrès sont notés, notamment sur la protection des forêts, la finance climatique et la réduction des émissions de méthane. L'Afghanistan a regretté de ne pas avoir été convié à la conférence.
En amont du sommet, l'ONU a confirmé que 2025 serait l'une des années les plus chaudes jamais enregistrées, soulignant la nécessité d'une action immédiate et ambitieuse.












