Placé sous contrôle judiciaire, il a l'interdiction de quitter le territoire français et de communiquer avec les autres prévenus et témoins du dossier.

La condition la plus commentée est celle visant Gérald Darmanin, qui lui avait rendu visite en prison. Cette mesure est largement interprétée comme un message de la justice à l'exécutif sur la séparation des pouvoirs. Le parquet général avait requis cette mise en liberté, estimant que les risques de fuite ou de pression sur les témoins pouvaient être prévenus par un contrôle judiciaire, une position que la cour a suivie. Nicolas Sarkozy a réagi sur les réseaux sociaux en déclarant : "Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel.

La vérité triomphera". La décision a provoqué de nombreuses réactions politiques.

À droite et à l'extrême droite, ses soutiens ont exprimé leur soulagement, évoquant le respect de la présomption d'innocence.

La gauche, quant à elle, a ironisé sur ce qu'elle perçoit comme une justice à deux vitesses.

L'affaire continue de diviser, illustrant les tensions persistantes entre le monde politique et l'institution judiciaire.