Cette période de souvenir s'accompagne d'une vigilance accrue face à une menace terroriste qui, selon les autorités, a évolué mais reste à un niveau élevé.
Plusieurs initiatives mémorielles marquent cet anniversaire.
La tour Eiffel sera illuminée en bleu, blanc, rouge les 12 et 13 novembre, et une cérémonie aura lieu au Jardin du souvenir à Paris.
L'actualité est également marquée par la révélation par TF1/LCI d'un enregistrement sonore inédit, capté à l'intérieur du Bataclan durant l'attaque, offrant un document glaçant sur le déroulement de la prise d'otages. Des témoignages poignants de survivants, d'otages et de membres des forces d'intervention comme la BRI continuent d'émerger, rappelant l'horreur de la soirée et les actes d'héroïsme. Christophe Molmy, ancien patron de la BRI, et David Fritz Goeppinger, ex-otage, ont notamment partagé leurs souvenirs de l'assaut.
En parallèle, les autorités soulignent la persistance du danger.
Céline Berthon, directrice générale de la DGSI, a évoqué un "risque élevé", précisant que "la menace s'est davantage numérisée".
Le terrorisme est devenu plus endogène, avec des individus radicalisés agissant seuls, inspirés par une propagande en ligne, ce que le politologue Gilles Kepel qualifie de "jihadisme d'atmosphère". Cette nouvelle forme de menace, plus diffuse et imprévisible, justifie le maintien d'une vigilance maximale, notamment autour des lieux de rassemblement.












