Le président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), Jim Skea, a douché les espoirs en déclarant que le réchauffement planétaire dépasserait à court terme l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, tout en soulignant qu'il était encore possible de limiter l'ampleur du phénomène. L'un des enjeux majeurs des discussions portera sur le financement de la transition et de l'adaptation pour les pays les plus vulnérables. Les besoins sont immenses, estimés désormais à 1 300 milliards de dollars par an, alors que les engagements passés des pays riches n'ont pas toujours été tenus.

Le pays hôte, le Brésil, cherche à se positionner en leader du "Sud global" sur les questions environnementales, fort de son mix énergétique majoritairement renouvelable.

Cependant, le gouvernement de Lula da Silva doit composer avec ses propres contradictions, notamment sa dépendance à la production pétrolière.

Les débats s'annoncent donc complexes pour concilier développement économique et impératifs écologiques, et pour définir une trajectoire crédible de sortie des énergies fossiles à l'échelle mondiale.