Elle est soupçonnée d'avoir préparé un projet d'action violente, une affaire distincte mais liée à la découverte d'une clé USB dans la cellule du terroriste des attentats du 13-Novembre.

L'enquête a conduit à l'interpellation et à la mise en examen de trois personnes, dont Maëva B., qui aurait entretenu une relation avec Salah Abdeslam en détention.

Le trio est suspecté d'avoir fomenté un projet d'attentat en France.

L'affaire a débuté par l'analyse d'une clé USB illégalement détenue par Abdeslam dans sa cellule, dont le contenu a alerté les services de renseignement sur un risque de passage à l'acte imminent.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a requis la mise en examen des suspects, qui ont tous été placés en détention provisoire.

La directrice générale de la DGSI, Céline Berthon, a tenu à préciser que, à ce stade de l'enquête, Salah Abdeslam lui-même n'était "pas mis en cause dans un projet d'attentat".

Il reste cependant considéré comme un "individu radicalisé".

L'enquête se concentre donc sur son ex-compagne et ses deux complices présumés.

L'avocate de victimes, Samia Maktouf, a souligné que la détention de cette clé USB par Abdeslam avait provoqué "une onde de choc chez les victimes", soulevant des questions sur la sécurité et la surveillance au sein des établissements pénitentiaires.