Ce dernier a causé la mort d'au moins cinq personnes et forcé l'évacuation de plus d'un million d'habitants, aggravant une situation déjà critique.

Le typhon, accompagné de vents soufflant jusqu'à 185 km/h, a balayé le nord du pays, provoquant des inondations massives et d'importants dégâts matériels.

Des zones entières ont été submergées, forçant des résidents à se réfugier sur les toits en attendant les secours. Les témoignages font état de vagues de plusieurs mètres submergeant les habitations. Les infrastructures ont été lourdement touchées, avec des milliers de maisons détruites, des routes coupées et un réseau électrique endommagé.

Ce nouveau drame survient alors que l'archipel se remettait à peine du typhon Kalmaegi, qui avait fait 224 morts la semaine précédente.

Cette succession rapide de phénomènes extrêmes est décrite comme une "malédiction" par les habitants et met en lumière la vulnérabilité croissante des Philippines face au changement climatique. Les scientifiques soulignent que si les typhons ne sont pas plus fréquents, ils deviennent de plus en plus puissants et dévastateurs.

Le pays commence à peine à évaluer l'étendue des dégâts, tandis que le typhon poursuit sa route, en s'affaiblissant, vers Taïwan.