Huit sénateurs centristes ont rompu les rangs pour voter avec les républicains, permettant d'atteindre la majorité requise de 60 voix.

Cette défection a été vivement critiquée par l'aile gauche du parti, qui accuse le chef de la minorité démocrate, Chuck Schumer, de ne pas avoir tenu tête assez longtemps.

La crise a eu des conséquences concrètes pour des millions d'Américains, notamment les 42 millions de bénéficiaires des aides alimentaires, dont les versements étaient menacés. L'issue de la crise a été perçue comme une victoire politique pour Donald Trump, qui a réussi à maintenir la pression sur le financement de son projet de mur à la frontière mexicaine. La résolution de cette paralysie budgétaire a eu un effet positif sur les marchés financiers, notamment à Paris où le CAC 40 a salué les avancées vers une sortie de crise.