Cette affaire met en lumière les conséquences tragiques de l'homophobie et les défaillances institutionnelles présumées.

Christine Paccoud, l'épouse de l'enseignante, a déposé une plainte qui vise également le maire du village du Cantal où se situait l'école primaire dont Caroline Grandjean avait été directrice.

Selon la procureure d'Aurillac, l'institutrice s'était suicidée après avoir été victime de harcèlement homophobe et de menaces anonymes.

Une marche en hommage à Caroline Grandjean avait eu lieu à Aurillac le 7 septembre 2025, rassemblant ses proches et la communauté éducative. Cette action en justice cherche à établir les responsabilités de l'institution scolaire et des autorités locales dans le drame, en questionnant le soutien apporté à l'enseignante face aux attaques dont elle faisait l'objet. L'affaire soulève des questions sur la protection des personnels de l'Éducation nationale face aux discriminations et au harcèlement.