Selon les services de renseignement, elle est devenue plus « endogène », portée par des individus plus jeunes et sans lien direct avec des organisations djihadistes. Les commémorations prévues incluent un match de l'équipe de France de football contre l'Ukraine au Parc des Princes le 13 novembre, un symbole fort puisque l'un des attentats visait le Stade de France lors d'un match France-Allemagne.

Kylian Mbappé a rendu hommage aux victimes au nom de l'équipe, déclarant que c'était une « journée spéciale ».

Un jardin du souvenir a été créé près de l'Hôtel de Ville à Paris.

Dans ce contexte, la question de la justice restaurative a refait surface. L'avocate de Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible, a indiqué qu'il était prêt à rencontrer des victimes. Cette proposition divise profondément : la mère d'une victime du Bataclan souhaite le rencontrer pour « voir la dernière chose que ma fille a vue », tandis que d'autres, comme le directeur de Charlie Hebdo, qualifient la démarche de « perverse ». Des articles reviennent sur le déroulé de la soirée, le rôle des forces de l'ordre, du personnel de sécurité comme Salim Toorabally qui a empêché un terroriste d'entrer au Stade de France, et l'impact durable sur les survivants et la société française.