Les agriculteurs, menés par des figures comme Jérôme Bayle, se sont mobilisés à Toulouse pour protester contre l'accord, craignant une concurrence déloyale des produits sud-américains qui ne sont pas soumis aux mêmes normes de production.

La controverse a été ravivée par des propos récents d'Emmanuel Macron semblant plus ouverts à la signature du traité, contrastant avec sa position antérieure qui exigeait une renégociation.

Face à la pression, le président a rencontré une délégation de syndicats à Toulouse. Selon la ministre de l'Agriculture, il leur aurait assuré qu'en l'état, l'accord « recueillera un non très ferme de la France » tant que les mêmes règles ne s'appliqueront pas aux agriculteurs français et sud-américains.

Cette clarification semble avoir apaisé temporairement les agriculteurs présents, qui ont exprimé leur « soulagement ».

Cependant, des articles soulignent que le président « ne sortira de l'ambiguïté qu'à ses dépens », car le sujet reste un point de crispation majeur pour le monde agricole, qui accumule les difficultés. La position française reste donc scrutée de près, alors que l'accord, en négociation depuis 25 ans, semble proche de sa finalisation.