Cette libération, obtenue suite à une médiation allemande, marque un événement diplomatique notable et un soulagement pour ses soutiens.
Arrêté en novembre 2024, Boualem Sansal est arrivé mercredi soir à Berlin où il a été hospitalisé pour recevoir des soins, notamment pour un cancer de la prostate.
Sa libération est le fruit d'intenses négociations menées conjointement par la France et l'Allemagne, le président allemand Frank-Walter Steinmeier ayant personnellement formulé la demande de grâce.
Cet épilogue a été perçu comme un possible signe de dégel dans les relations franco-algériennes, tendues depuis plusieurs mois.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a exprimé son souhait de « réengager le dialogue » avec Alger, indiquant que la probabilité d'une visite en Algérie était « très forte ».
Cependant, l'événement a aussi ravivé des tensions sur la scène politique française, l'Élysée critiquant l'approche de confrontation prônée par l'ex-ministre Bruno Retailleau, dont l'entourage a vivement répliqué.
Dès sa libération, l'écrivain s'est adressé à la France avec des mots forts : « Bonjour la France, je reviens, on va gagner !
».
Son cas a également remis en lumière le sort d'autres détenus, notamment celui du journaliste français Christophe Gleizes, toujours incarcéré en Algérie, pour qui cette grâce représente une lueur d'espoir.












