Entre 4 000 et 7 000 professionnels, selon les sources, ont exprimé leur détresse.

Les causes de cette crise sont multiples. Les aléas climatiques, avec un été caniculaire qui a littéralement ravagé les vignes et asséché les grappes, ont entraîné des rendements historiquement bas, faisant craindre un millésime 2025 "d'une maigreur inédite". À cela s'ajoute un contexte économique déjà tendu, marqué par une consommation de vin en France en baisse constante depuis des années, des taxes et des normes jugées trop lourdes.

De nombreux jeunes viticulteurs étaient présents dans le cortège, inquiets pour l'avenir de leur métier.

Les manifestants, se sentant "à bout" mais restant "déterminés", ont demandé au gouvernement "d'agir vite" pour sauver le secteur.

Un des participants a résumé le sentiment général par une phrase poignante : "Ce n'est pas vivre, c'est survivre".

La profession demande notamment un plan d'arrachage de 35 000 hectares de vigne en France pour adapter la production à la demande.