Camilo Castro avait été arrêté le 26 juin dernier dans des circonstances opaques à un poste-frontière entre le Venezuela et la Colombie, où il résidait, alors qu'il cherchait à faire tamponner son passeport à l'expiration de son visa.

Depuis, sa famille était sans nouvelles claires sur les raisons de son incarcération.

Son retour a été un moment d'émotion intense à l'aéroport d'Orly, où il a été accueilli par ses proches en milieu d'après-midi. À son arrivée, il a exprimé son soulagement par un cri : « Vive la liberté ».

Sa mère, présente à l'aéroport, a témoigné de son impatience de pouvoir enfin l'embrasser. Cette libération est la quatrième d'un ressortissant français en moins de deux semaines, après celles de Boualem Sansal en Algérie, et de Cécile Kohler et Jacques Paris en Iran. Ces événements successifs soulignent les efforts diplomatiques en cours pour résoudre des situations complexes de détention de citoyens français à travers le monde, souvent dans des contextes de ce que certains qualifient de "diplomatie des otages".