Cet engagement majeur vise à renforcer significativement les capacités de défense de l'Ukraine face à l'agression russe. Au cœur de cet accord se trouve une lettre d'intention pour l'acquisition par Kiev de jusqu'à 100 avions de combat Rafale sur une période de dix ans, ce qui pourrait constituer la plus importante commande étrangère pour le fleuron de Dassault Aviation. Outre les avions, l'accord prévoit la fourniture de systèmes de défense antiaérienne, notamment huit batteries de missiles sol-air SAMP-T, 600 bombes AASM, ainsi qu'une coopération renforcée dans le domaine des drones.
Le président Zelensky a salué "un moment historique", qualifiant cette acquisition d'"investissement, pas une dépense".
Le coût d'un Rafale est estimé entre 80 et 130 millions d'euros, et le financement pourrait provenir de fonds européens dédiés à l'armement ainsi que de l'utilisation d'avoirs russes gelés. Cependant, des défis importants subsistent, notamment en ce qui concerne la capacité de production de Dassault, qui a déjà un carnet de commandes de plus de 230 appareils, et le délai de fabrication d'au moins trois ans par avion. Cette annonce est perçue comme un signal fort de soutien à long terme à l'Ukraine, visant à construire "l'armée ukrainienne de demain", mais elle soulève également des questions sur une possible escalade du conflit et une potentielle réaction de la Russie, certains observateurs y voyant un défi direct lancé à Vladimir Poutine.












