Plus de 30 milliards d'euros d'investissements ont été annoncés, une vitrine politique visant à rassurer le monde économique dans un climat d'incertitude.
L'événement, qui a réuni 200 entreprises à Paris, a mis en lumière 151 projets répartis sur tout le territoire, dont 9,2 milliards d'euros de projets entièrement nouveaux. Parmi les annonces phares, l'opérateur OpCore va investir 4 milliards d'euros dans un centre de données en Seine-et-Marne, et le groupe Urgo, célèbre pour ses pansements, a confirmé la construction d'une nouvelle usine dans la Loire pour 60 millions d'euros, créant plus de 300 emplois. Sanofi a également communiqué sur une enveloppe de 700 millions d'euros.
Cependant, ce déploiement d'optimisme peine à masquer les inquiétudes du patronat.
Les chefs d'entreprise se montrent préoccupés par les débats houleux sur le budget 2026 à l'Assemblée, dénonçant une "surenchère fiscale" et une instabilité qui freinent les projets. Un baromètre récent indique une baisse de l'intention d'investir chez les dirigeants de PME. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a tenté de calmer les esprits lors d'une table ronde, affirmant que le budget final ne serait pas "anti-entreprises". Le sommet apparaît donc comme une opération de communication pour le gouvernement, cherchant à démontrer la vitalité de l'industrie française malgré un contexte de forte instabilité et des chiffres de terrain témoignant d'un dynamisme moindre.












