Le parquet a ouvert une enquête pour contestation de crime contre l'humanité, visant les organisateurs de cet événement controversé.
L'office religieux, qui s'est tenu samedi, était à l'initiative de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). La controverse a éclaté suite aux propos tenus en marge de la célébration par le président de l'association, Jacques Boncompain, qui a qualifié Philippe Pétain de "premier résistant de France". Ces déclarations révisionnistes ont conduit le parquet à ouvrir une enquête pour "contestation de crime contre l'humanité".
Cette qualification juridique est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
L'enquête vise également le prêtre ayant célébré la messe, pour "provocation par ministre du culte à la résistance à l'exécution des lois ou actes de l'autorité publique" et pour la tenue d'une réunion politique dans un lieu de culte. L'ADMP est connue pour défendre la thèse controversée du "bouclier et de l'épée", selon laquelle Pétain aurait protégé la France pendant que de Gaulle organisait la résistance depuis l'extérieur. L'événement a suscité la colère des fidèles et des élus locaux, ravivant les fractures mémorielles liées à la période de l'Occupation.












