Avec environ 26,8% des suffrages, Jeannette Jara, ancienne ministre du Travail, a devancé José Antonio Kast, qui a recueilli près de 23,9% des voix.
Cependant, ce score ne doit pas masquer la dynamique globale du vote.
En cumulant les scores des différents partis, les droites totalisent près de 70% des voix, offrant à José Antonio Kast une importante réserve de voix pour le second tour, qui se tiendra le 14 décembre.
Ce dernier a d'ailleurs rapidement obtenu le ralliement d'autres courants conservateurs.
La campagne a été dominée par les thèmes de la sécurité, de la criminalité et de l'immigration irrégulière, des sujets qui ont favorisé le discours de la droite et de l'extrême droite. Pour Jeannette Jara, la tâche s'annonce ardue pour rassembler au-delà de son camp et convaincre une majorité d'électeurs. Le risque de voir un candidat d'extrême droite succéder au président de gauche Gabriel Boric est donc très élevé, ce qui pourrait entraîner un changement radical de cap politique pour le Chili.












