Cette performance confirme le rôle central de l'entreprise dans la révolution technologique actuelle, tout en intensifiant les craintes d'une bulle spéculative.
Avec un chiffre d'affaires de 57 milliards de dollars pour son troisième trimestre, en hausse de 62% sur un an, Nvidia a prouvé sa domination sur le marché des puces dédiées à l'IA, des composants essentiels pour des technologies comme ChatGPT. Ces résultats ont non seulement rassuré Wall Street mais ont également eu un effet d'entraînement sur les actions d'autres fabricants de puces.
Cependant, cette croissance fulgurante suscite un débat intense sur la valorisation du secteur.
Le patron de Google a mis en garde contre des "éléments d'irrationalité" dans la frénésie actuelle, la comparant à la bulle Internet des années 2000.
Des investisseurs de renom comme Peter Thiel et Michael Burry ont d'ailleurs commencé à se désengager de Nvidia, signalant leur prudence. L'actualité de l'IA a aussi été marquée par l'annonce du départ de Yann LeCun, figure française de l'IA, de Meta pour lancer sa propre start-up. Par ailleurs, Elon Musk a affirmé que l'IA et la robotique rendraient le travail "facultatif" à l'avenir, une prédiction audacieuse qui illustre les profondes transformations sociétales attendues de cette technologie. L'ensemble de ces éléments place Nvidia au cœur des attentions, ses performances étant perçues comme un indicateur clé de la santé et de la trajectoire du marché de l'IA.












