Le plus haut gradé français a alerté sur un risque d'attaque de la Russie contre un pays de l'OTAN à l'horizon 2030, appelant les maires à préparer la population à de futurs conflits. Il a insisté sur la nécessité d'un "sursaut français et européen" face à Moscou.

Cette sortie a été qualifiée de "choc" par de nombreux maires, qui ont exprimé leur inquiétude face à un "avenir qui reste un peu sombre".

La réaction politique a été particulièrement virulente à gauche.

Jean-Luc Mélenchon a exprimé un "désaccord total", reprochant au général de "prévoir des sacrifices qui seraient la conséquence de nos échecs diplomatiques sur lesquels son avis public n'a pas été demandé". Le général Bruno Clermont, analysant cette prise de parole, a tenté de décrypter les intentions derrière ces formules choc, suggérant une volonté de sensibiliser l'opinion publique à la réalité des menaces géopolitiques. Ces déclarations interviennent alors que le gouvernement s'apprête à publier un guide de survie intitulé "Tous responsables", destiné à préparer les Français aux crises majeures, qu'elles soient militaires, terroristes ou climatiques.