Ces événements compromettent les efforts de désescalade et font craindre une extension du conflit.
Dans la bande de Gaza, l'armée israélienne a déclaré mener des frappes contre le Hamas, accusant le mouvement de ne pas respecter les termes de la trêve en vigueur. La Défense civile palestinienne a fait état d'au moins 27 morts dans ces bombardements, notamment à l'hôpital Al-Ahli de Gaza, où des blessés étaient soignés.
Ces nouvelles violences fragilisent un cessez-le-feu déjà précaire.
Parallèlement, la tension est montée d'un cran au sud du Liban.
Une frappe israélienne sur le camp de réfugiés palestiniens d'Aïn al-Helweh, près de Saïda, a fait au moins treize morts.
Israël a affirmé avoir visé un camp d'entraînement du Hamas et a par la suite annoncé avoir tué deux membres du Hezbollah dans le district de Bint Jbeil. En prévision de frappes imminentes, l'armée israélienne a également appelé à l'évacuation de deux villages du sud du pays. Sur le plan diplomatique, l'Union européenne a indiqué envisager la formation de quelque 3000 policiers à Gaza, indépendants du Hamas, pour l'après-guerre. En parallèle, un incident a attiré l'attention sur une mystérieuse ONG liée à Israël qui faciliterait le départ de Palestiniens de Gaza, soulevant des questions sur les dynamiques migratoires en cours.












