Des responsables de La France Insoumise au Rassemblement National, beaucoup ont dénoncé une rhétorique guerrière jugée anxiogène et inappropriée.
Le général Bernard Norlain, analysant la situation, y voit la preuve que les Français ne sont pas prêts à un tel sacrifice, mais aussi « l'échec de la dissuasion nucléaire » française, censée justement éviter ce type de conflit. Face à la polémique, le gouvernement a défendu le général. La ministre des Armées, Catherine Vautrin, a affirmé que le chef d'état-major était « pleinement légitime à s'exprimer sur les menaces », expliquant que ses mots relevaient du « langage militaire d'un chef qui, chaque jour, sait que de jeunes soldats risquent leur vie pour la Nation ». Coïncidence ou non, cette déclaration a été suivie de la publication par le gouvernement d'un « kit de survie » destiné aux citoyens en cas de crise majeure (guerre, pandémie, catastrophe naturelle), une initiative qui a divisé l'opinion et renforcé le sentiment d'une préparation psychologique à des temps difficiles.












