Cette initiative, perçue comme très favorable à Moscou, a été qualifiée d'inacceptable par l'Ukraine et a suscité la méfiance des partenaires européens.
Négocié dans la plus grande discrétion, notamment par un représentant informel de Donald Trump, le plan contiendrait l'essentiel des revendications russes : la cession des territoires du Donbass et des régions de Kherson et Zaporijia, ainsi qu'une réduction de plus de moitié de l'armée ukrainienne en échange de garanties de sécurité jugées floues. Face à ce qui est perçu à Kiev comme un « plan de capitulation », la présidence ukrainienne s'est dite prête à travailler « de manière constructive » avec Washington, tout en affichant son incrédulité.
L'initiative a pris de court les chancelleries européennes.
La cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas, a rappelé que la paix ne pouvait se faire sans l'implication des Européens et des Ukrainiens, tandis que le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a martelé que « la paix, ça ne peut pas être la capitulation ».
Cette pression diplomatique américaine intervient alors que l'Ukraine connaît d'importantes difficultés sur le front et subit une intense guerre d'attrition, rendant sa position de négociation plus délicate.












