Face à des maires qui se sentent étouffés par les réglementations et inquiets pour leurs finances, le chef du gouvernement a cherché l'« apaisement ».

L'annonce la plus concrète est l'étude d'une « prime régalienne » de 500 euros par an pour chaque maire, visant à « sécuriser » leur capacité à prendre des actes au nom de l'État. Sur le front de la simplification, il a promis de « tailler à la serpe » dans les normes jugées inutiles, annonçant un « méga décret » d'ici Noël pour en supprimer une trentaine, avant soixante-dix autres à venir. Le Premier ministre a également réaffirmé sa volonté de décentraliser, déclarant que « le pouvoir doit circuler dans le pays » et s'engageant à présenter un projet de loi sur le sujet avant les fêtes. Ces annonces interviennent alors que l'Association des maires de France (AMF) a exprimé de vives inquiétudes concernant le projet de baisse de 7,6 milliards d'euros des dotations de l'État aux collectivités en 2026.

Malgré les gestes du Premier ministre, cette question financière reste un point de tension majeur entre l'exécutif et les élus locaux.