L'Assemblée a en effet adopté plusieurs amendements contre l'avis du gouvernement, illustrant les difficultés de l'exécutif à construire une majorité. Parmi les mesures votées figurent la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité et le rejet de la réforme de la franchise de TVA pour les micro-entrepreneurs.
Cette situation a provoqué la colère du patronat.
Le président du Medef, Patrick Martin, a qualifié le projet de texte amendé de « suicidaire », dénonçant une possible augmentation de « 53 milliards d'impôts pour les entreprises ». Le scénario d'une loi spéciale permettrait au gouvernement de maintenir les impôts et de geler les dépenses en se basant sur le budget de l'année précédente, évitant ainsi un « shutdown » à la française. Le recours à l'article 49.3, auquel le Premier ministre avait initialement dit renoncer, reste une possibilité en cas de blocage total, bien que le gouvernement semble pour l'instant privilégier d'autres options pour faire adopter son budget.












