Un incendie, rapidement maîtrisé, a provoqué l'évacuation du site de la COP30 au Brésil, interrompant brièvement des négociations déjà difficiles. À la veille de la clôture officielle, les discussions sur des points cruciaux, notamment la sortie des énergies fossiles, peinent à aboutir à un consensus. L'incident s'est déclaré jeudi dans un pavillon du site de la conférence sur le climat à Belém, obligeant les organisateurs à évacuer des milliers de participants. Bien que le sinistre ait été maîtrisé sans faire de blessé grave, il a ajouté un sentiment d'urgence à des pourparlers qui « piétinent ».
La première version du texte de compromis peine à faire l'unanimité, en particulier sur la question sensible de l'élimination progressive des énergies fossiles. Conscient de l'enjeu politique majeur que représente cette COP pour son pays, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est revenu sur place pour peser de tout son poids dans la dernière ligne droite.
Il a appelé à trouver un accord par « le consensus », espérant faire adopter une déclaration sur les énergies fossiles, même si celle-ci ne devait comporter ni calendrier précis ni obligations contraignantes.
Parallèlement, des idées alternatives émergent pour redonner de la « crédibilité » au processus des COP, comme la proposition d'une assemblée citoyenne mondiale sur le climat, mais l'heure tourne pour conclure un accord significatif d'ici vendredi.
En résuméLa conférence sur le climat COP30 a été temporairement interrompue par un incendie, ajoutant un drame symbolique à des négociations déjà au bord de l'impasse. Alors que l'échéance approche, les divisions persistent sur la sortie des énergies fossiles, et ce malgré les efforts de dernière minute du président brésilien Lula pour arracher un accord politique.