La première version du texte de compromis peine à faire l'unanimité, en particulier sur la question sensible de l'élimination progressive des énergies fossiles. Conscient de l'enjeu politique majeur que représente cette COP pour son pays, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est revenu sur place pour peser de tout son poids dans la dernière ligne droite.

Il a appelé à trouver un accord par « le consensus », espérant faire adopter une déclaration sur les énergies fossiles, même si celle-ci ne devait comporter ni calendrier précis ni obligations contraignantes.

Parallèlement, des idées alternatives émergent pour redonner de la « crédibilité » au processus des COP, comme la proposition d'une assemblée citoyenne mondiale sur le climat, mais l'heure tourne pour conclure un accord significatif d'ici vendredi.