Ces chiffres « faramineux » ont provoqué un rebond des marchés boursiers en Asie et en Europe, confirmant que l'engouement pour l'IA repose sur des « fondamentaux solides ». Avec des prévisions de chiffre d'affaires avoisinant les 65 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, dépassant largement les attentes des analystes, Nvidia a prouvé sa position dominante sur le marché des puces dédiées à l'IA.

Son PDG, Jensen Huang, a affirmé que « la demande continue d’accélérer », écartant l'idée d'une surchauffe.

Cette performance a eu un effet d'entraînement sur les places financières mondiales, le CAC 40 gagnant plus de 1% à l'ouverture, et le Nikkei à Tokyo grimpant de plus de 4%. Le « soulagement » a été le mot d'ordre sur les marchés, qui craignaient qu'un ralentissement chez le leader du secteur ne signale la fin de l'euphorie. Cette nouvelle contraste fortement avec la situation d'acteurs européens comme Soitec, le spécialiste français des substrats pour puces, dont l'action a plongé de plus de 20% après des prévisions décevantes. Cet écart illustre la difficulté pour les entreprises européennes de capter la valeur générée par la révolution de l'IA, largement dominée par les géants américains. Dans ce contexte, l'annonce du départ de Yann LeCun, figure de l'IA, de Meta pour créer sa propre start-up, confirme que le secteur est en pleine ébullition et loin d'avoir atteint sa maturité.