Cet événement tragique s'inscrit dans une série d'attaques similaires qui terrorisent le pays.

L'attaque a visé l'école St Mary dans l'État du Niger, au centre du pays, ce vendredi 21 novembre.

Selon un premier bilan, 227 personnes, comprenant des élèves et des membres du personnel enseignant, ont été enlevées.

Il s'agit du deuxième enlèvement de ce type en une seule semaine dans le pays. Les enlèvements de masse contre rançon sont devenus une pratique courante pour les groupes djihadistes et les bandes criminelles, appelées localement "bandits", qui sévissent dans le nord et le centre du Nigeria. Ces attaques visent fréquemment les écoles, les universités et les voyageurs sur les autoroutes, plongeant les communautés dans la peur et l'insécurité. Les autorités sont souvent critiquées pour leur incapacité à endiguer ce fléau. Les victimes sont généralement détenues dans des camps cachés dans les vastes forêts de la région en attendant le paiement d'une rançon par leurs familles ou les autorités. Cet incident met une fois de plus en lumière la grave crise sécuritaire à laquelle le Nigeria est confronté, malgré les efforts de l'armée pour combattre ces groupes armés.