L'enquête explore la piste d'un "crime d'intimidation", et les soupçons se portent sur la DZ Mafia, une puissante organisation criminelle omniprésente à Marseille.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a évoqué le chiffre de "6 milliards d'argent liquide" générés par ce clan, un montant qui interroge sur l'ampleur du phénomène.

En réponse, une forte mobilisation citoyenne et politique est attendue.

Amine Kessaci espère réunir 100 000 personnes pour dire non au narcotrafic.

Plusieurs personnalités politiques, dont la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon et le maire de L'Haÿ-les-Roses Vincent Jeanbrun, ont annoncé leur participation. Le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, a insisté sur l'importance de ne pas céder à la peur : "Il ne faut pas que les journalistes, les politiques, les magistrats se taisent.

Sinon ça serait leur donner raison".

Les autorités tentent de renforcer la lutte, comme en témoigne la récente saisie de 380 kilos de cocaïne par l'Office anti-stupéfiants de Marseille. Cependant, les trafiquants développent des méthodes de plus en plus sophistiquées, utilisant même des plateformes comme Vinted pour expédier des colis de drogue, illustrant la complexité du combat à mener.