La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a toutefois cherché à rassurer en affirmant que "nos enfants ne vont pas aller combattre et mourir en Ukraine".

Les réactions politiques ont été vives, notamment aux extrêmes. Jean-Luc Mélenchon a été jugé "très habile" dans sa critique, tandis que Ségolène Royal et Fabien Roussel ont été accusés d'instrumentaliser un prétendu "pacifisme" à des fins carriéristes.

Des analystes militaires comme le général Dominique Trinquand estiment que si les Français "ont tort d'avoir peur", ils "doivent être inquiets", car le pays doit se préparer "à combattre et à gagner", non seulement face à des menaces étatiques mais aussi contre le narcotrafic. L'ancien ministre Jean-Louis Borloo a réagi en déclarant : "On perd déjà des enfants : le petit Élias, la petite Philippine, le petit Mehdi", faisant le lien entre la menace extérieure et les drames internes.