Environ 6 200 personnes, selon la préfecture, ont participé à ce rassemblement chargé d'émotion, qui s'est tenu sur le rond-point où le jeune homme de 20 ans a été abattu.

La présence de sa mère, Ouassila, et de son frère, Amine Kessaci, militant anti-drogue bien connu, a particulièrement marqué les esprits.

Le meurtre est largement perçu comme une tentative d'intimidation visant à faire taire son engagement.

Dans un discours poignant, sa mère a exprimé sa douleur : "Mon cœur est déchiré".

La classe politique a répondu présente en nombre, avec notamment le maire de Marseille Benoît Payan, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, et l'ancienne secrétaire d'État Sabrina Agresti-Roubache. Le maire a affirmé avec force : "La République a pris un coup, mais elle en rendra dix".

L'événement a aussi mis en lumière les divergences sur les solutions à apporter : le Rassemblement National a réitéré son appel à l'instauration de l'état d'urgence, tandis que d'autres plaident pour la création d'un parquet national anticriminalité organisée. Le contexte est d'autant plus tendu que les gangs marseillais, comme la DZ Mafia, étendent leur influence en Europe, notamment en Belgique.

La mobilisation a été décrite comme une réponse citoyenne à ce que certains qualifient de "narco-terrorisme".