L'ultimatum posé à Kiev pour accepter ce texte avant le 27 novembre met le président Zelensky et ses alliés européens sous une pression intense.

Après presque quatre ans de guerre, ce plan est perçu par beaucoup à Kiev comme une "trahison", car il reprendrait plusieurs exigences majeures de Moscou, notamment des cessions de territoires et une réduction de l'armée ukrainienne. L'ultimatum est clair : accepter le plan ou risquer de perdre l'aide militaire et financière américaine. Face à cette situation, Volodymyr Zelensky a officiellement repoussé le plan, tout en annonçant l'ouverture de "consultations" en Suisse avec les États-Unis pour discuter des "paramètres possibles d’un futur accord de paix" et proposer des alternatives. Les dirigeants européens, réunis en marge du G20 en Afrique du Sud, ont également réagi.

Emmanuel Macron, tout en déclarant que le plan "est bon, dans le sens où il propose la paix", a fermement rappelé qu'un accord ne pouvait se faire "sans les Ukrainiens, et sans le respect de leur souveraineté". Lui et ses homologues estiment que le projet requiert du "travail supplémentaire".

À l'inverse, le président russe Vladimir Poutine a salué la proposition américaine, la considérant comme une potentielle "base pour un règlement définitif" du conflit.