Le texte final n'inclut pas d'engagement clair pour une sortie des énergies fossiles, principale source des émissions de gaz à effet de serre. Après des négociations prolongées et une "lutte nocturne acharnée", les pays participants ont adopté un texte par consensus.

Cependant, le point le plus crucial pour l'Union européenne et ses alliés, à savoir une feuille de route pour la sortie ("phase-out") des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), responsables de 80% des émissions, a été retiré du communiqué final.

Cette issue est le résultat d'une alliance entre les pays pétroliers et certains pays émergents.

Les Européens se sont retrouvés face à un dilemme : accepter un "accord plat" ou être tenus pour responsables d'un échec total du sommet.

Ils ont finalement choisi la première option, non sans amertume.

"Nous aurions préféré davantage", a résumé une source européenne.

L'accord contient néanmoins quelques avancées, notamment l'engagement des pays riches à multiplier par trois leur aide financière aux pays les plus vulnérables pour les aider à s'adapter aux conséquences du dérèglement climatique.

Si le résultat est présenté comme une victoire pour le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, il est loin d'être jugé à la hauteur de l'urgence climatique par de nombreux observateurs.