Au cœur des discussions se trouve un document en 28 points présenté par la Maison-Blanche, qui aurait fixé un ultimatum au président ukrainien Volodymyr Zelensky jusqu'au 27 novembre pour l'accepter, sous peine de voir l'aide américaine cesser. La controverse entoure l'origine même de ce plan, certains sénateurs américains affirmant qu'il s'agirait d'un texte transmis directement par Moscou, une allégation que le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a démentie en assurant que le projet provenait bien des États-Unis. Le contenu du plan, qui inclurait d'importantes concessions territoriales, a provoqué une levée de boucliers en Europe et à Kiev.

Le président Trump a ajouté aux tensions en accusant l'Ukraine de ne faire preuve d'« aucune gratitude » envers les États-Unis.

Face à cette pression, les Européens ont formulé des contre-propositions, notamment sur la taille future de l'armée ukrainienne. Malgré les divergences, les négociateurs américains et ukrainiens ont fait état de « bons progrès » à l'issue des rencontres, et Kiev a déclaré que la nouvelle version du plan reflétait « la plupart des priorités-clés » du pays, suggérant une possible évolution des positions américaines face à la fronde de ses alliés.