Ce projet vise à renforcer la capacité de « sursaut collectif » de la nation et à créer un « réservoir de personnes mobilisables en cas de crise ». Dans un contexte international marqué par de fortes tensions, notamment la guerre en Ukraine, l'exécutif français étudie depuis plusieurs mois l'instauration de ce nouveau dispositif.

Selon des sources concordantes, des annonces présidentielles pourraient avoir lieu dès le jeudi 27 novembre. Le projet, qui s'inscrit dans la lignée des déclarations du chef d'état-major des armées, prévoirait un service d'une durée de dix mois, sur la base du volontariat, et pourrait accueillir jusqu'à 50 000 jeunes par an. En marge du sommet du G20, Emmanuel Macron a souligné que « la France doit continuer d’être une nation forte avec une armée forte mais avec aussi une capacité de sursaut collectif ». Ce service volontaire est perçu comme un moyen de renforcer le lien entre l'armée et la nation et de disposer d'une réserve de citoyens formés et mobilisables en cas de crise majeure.

Les contours précis du dispositif, notamment son coût et ses modalités d'organisation, n'ont pas encore été officiellement communiqués par le ministère des Armées.