Budget 2026 : le gouvernement face à un rejet parlementaire et au risque d'une crise
L'examen du projet de loi de finances pour 2026 à l'Assemblée nationale a tourné à la confrontation, avec le rejet quasi unanime de la partie « recettes » du budget. Face à cet échec, le gouvernement, privé de majorité absolue, redoute de devoir recourir à une « loi spéciale », un scénario qui signerait l'échec du compromis politique. La première partie du budget a été rejetée par une écrasante majorité de députés, un seul ayant voté pour. Cet échec de la « méthode Lecornu », du nom du Premier ministre qui avait promis de trouver des compromis sans recourir à l'article 49.3 de la Constitution, place l'exécutif dans une impasse. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a qualifié la perspective d'une loi spéciale de « parachute de dernier ressort » pour éviter un « défaut » de paiement de l'État, tout en reconnaissant que ce serait un « signe d’un échec du compromis » pouvant entraîner une « crise financière et économique ». La situation politique est particulièrement tendue, Hervé Morin, président des Centristes, dénonçant un « déshonneur de la démocratie française » et estimant qu'on « aurait dû renverser le gouvernement ». Le gouvernement se tourne désormais vers le Sénat pour tenter de trouver une issue, alors que des alliances inattendues se dessinent, notamment un dialogue entre le Premier ministre et le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, qualifiés de « tandem du compromis ».



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Un monte-charge quai François Mitterrand (Ier arrondissement de Paris), la scène est désormais bien connue depuis le 19 octobre dernier. Mais ce mardi matin, pas de cambriolage au Louvre. Au contraire même : une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre de la galerie d’Apollon du musée, celle qui avait été empruntée par les cambrioleurs il y a deux mois.La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait assuré la semaine dernière devant les sénateurs qu’une grille serait reposée « avant Noël ». Elle avait précisé que la précédente avait été retirée en 2003-2004, lors d’importants travaux de restauration de la galerie d’Apollon.« C’est l’une des mesures d’urgence décidées après le vol », a indiqué Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée. En début de matinée, des ouvriers installés sur un balcon ont réceptionné une imposante grille montée par un camion nacelle pour la fixer sur la porte-fenêtre.D’autres fenêtres pourraient suivre« Nous avions pris l’engagement de le faire avant la fin de l’année », a ajouté le responsable, précisant que l’opération avait été pilotée par François Châtillon, l’architecte en chef des monuments historiques du Louvre. Des « réflexions » sont en cours concernant la « sécurisation sur les autres fenêtres », a-t-il poursuivi.Comme annoncé, un poste de police mobile est désormais déployé dans la cour Napoléon. « Il sera présent pendant toute la période des fêtes de fin d’année ainsi que lors des pics de fréquentation », a confirmé Francis Steinbock.Autre chantier majeur : le renforcement de la vidéosurveillance sur les façades du palais. « Nous avons annoncé un dispositif d’une centaine de caméras positionnées autour du palais. Le marché a été signé et l’installation pourra débuter tout au long de l’année 2026 » , a-t-il précisé.

Le département de l’Aveyron a été touché par un important épisode neigeux où jusqu’à 13 cm de neige ont été relevés à Millau (713 m) et 16 cm à Ségur (879 m), selon Météo France. En conséquence, ce mardi à 8 heures, près de 30 000 foyers étaient encore privés d’électricité, indique Enedis au Parisien.« Les zones les plus touchées sont Saint-Geniez-d’Olt, Flavin et Salles-Curan », précise cette même source qui indique qu’elle a déclenché sa « Force d’Intervention Rapide Électricité (FIRE) ». « Plus de 150 salariés et prestataires d’Enedis sont mobilisés pour rétablir l’alimentation électrique dans les foyers impactés au plus vite, malgré des conditions météorologiques rendues difficiles par la neige. ».Enedis rappelle aux habitants de ne jamais toucher des fils tombés à terre, de ne jamais toucher un objet en contact avec une ligne électrique et de signaler à Enedis tout incident ou anomalie constatée.Des automobilistes hébergés dans la nuitLe département de l’Aveyron indique sur ses réseaux sociaux que des routes sont encore fermées ce matin. C’est le cas de la RD622, entre Laissac et Séverac l’Église, de la RD665 au lieu-dit Saint-Pierre sur la commune de Bastide-Solages, de la RD506 entre Aguessac et Paulhe, de la RD187 entre Millau-Plage et Paulhe et de la RD991 entre Millau et La Roque-Sainte-Marguerite. Dans le nord du département, la RD45 à Coussergues, la RD988 à Saint-Laurent d’Olt, la RD27 à Bertholène et la RD345 à Coussergues sont aussi fermées.Dans la commune d’Espalion lundi, la circulation a été compliquée, relate Centre Presse Aveyron. Coincés par la neige, une trentaine d’automobilistes et une centaine de personnes ont dû être hébergées dans le gymnase de la commune.Le département de l’Aveyron rappelle aussi que des mobilisations d’agriculteurs sont toujours en cours sur l’A75, bloquée au niveau de l’échangeur de Séverac et que la RN88 est fermée à Marengo. Une situation qui n’a pas arrangé la circulation.La vigilance orange neige-verglas a été levée dans la matinée sur le département de l’Aveyron, qui reste en vigilance orange crues, comme le Tarn et la Lozère. Le département de l’Hérault est quant à lui toujours en vigilance rouge crues.

Deux jeunes femmes françaises ont été condamnée à 10 ans de prison chacune en Turquie, déclarées coupables d'avoir fait passer de la drogue depuis la Thaïlande.

Ce 25 décembre sera le plus froid en France depuis quinze ans. Météo-France prévoit une température moyenne nationale de 3°C ce jour-là, ce qui en fera le Noël le plus frais depuis celui de 2010. Cette année-là, "la moyenne nationale était nettement plus basse et voisine de 0°C", souligne Météo-France.





