L'attaque, confirmée par le mouvement chiite et revendiquée par Israël, a également fait d'autres victimes et a été condamnée par l'Iran. Haytham Ali Tabatabai, présenté par Israël comme le "chef d'état-major du Hezbollah", a été la cible d'un bombardement qui a touché un immeuble dans la capitale libanaise.
Le Hezbollah a confirmé sa mort, ainsi que celle d'autres membres.
Selon les autorités libanaises, l'attaque a fait au total cinq morts.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a justifié l'opération en déclarant qu'Israël "ne permettra pas au Hezbollah de reconstruire son pouvoir", accusant l'organisation de ne pas avoir respecté le cessez-le-feu signé un an plus tôt.
Cette frappe intervient dans un contexte de tensions persistantes à la frontière israélo-libanaise.
L'Iran, principal soutien du Hezbollah, a fermement dénoncé l'attaque israélienne.
Cet assassinat ciblé d'un personnage aussi important au sein de la structure militaire du Hezbollah est perçu comme une provocation majeure par le mouvement, qui sortait déjà affaibli de son dernier affrontement avec Israël. La situation soulève des craintes d'une riposte du Hezbollah et d'un embrasement plus large dans une région déjà sous haute tension.












