D'une durée de dix mois, il s'adresserait aux jeunes de 18 ans et plus pour les former aux métiers des armes, avec une rémunération d'environ 1 000 euros par mois. Ces volontaires ne seraient pas déployés sur des théâtres d'opérations extérieurs mais pourraient renforcer des dispositifs comme la force Sentinelle, avec pour objectif final de les inciter à rejoindre la réserve militaire. Cette réflexion intervient après les déclarations du chef d'état-major des armées, qui a souligné la nécessité pour la nation de se préparer à d'éventuels conflits. La question divise la classe politique. Raphaël Glucksmann, figure de la gauche modérée, s'est déclaré favorable à "un service obligatoire" militaire ou civique pour assurer "la cohésion de la Nation". La France n'est pas un cas isolé en Europe.

De nombreux pays, comme la Suède, ont rétabli une forme de conscription obligatoire, tandis que d'autres, comme l'Allemagne, réfléchissent à un service facultatif. Ce débat sur le renforcement du lien entre l'armée et la jeunesse s'inscrit dans une prise de conscience continentale de la nécessité de renforcer les capacités de défense.