Ce texte, élaboré en collaboration avec des associations, propose un ensemble de mesures couvrant la justice, la police, la santé, le travail, la protection des enfants et la lutte contre les cyberviolences. Il suggère notamment d'expérimenter la mise en place d'un juge spécialisé dans les violences intrafamiliales.
En parallèle, la ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a déposé son propre projet de loi-cadre, qui comprend 53 mesures pour "mieux prévenir" et "mieux sanctionner". Un autre aspect souvent invisible de ces violences, les violences économiques, a été mis en lumière par une enquête de l'Ifop. Selon cette étude, près d'un quart des femmes (24%) déclarent avoir déjà subi des privations financières, une confiscation de leurs ressources ou une absence d'autonomie budgétaire de la part de leur conjoint. L'enquête souligne que "la précarité financière rend plus difficile le fait de quitter un conjoint violent".
Ces initiatives législatives et ces données rappellent l'urgence et la complexité de la lutte contre les violences conjugales, qui ne se limitent pas aux agressions physiques.












