Selon plusieurs articles, l'Ukraine aurait donné son "feu vert" à une version remaniée du plan de paix initialement proposé par Donald Trump.

Ce plan, qui comportait 28 points et était jugé très favorable à la Russie, aurait été amendé pour ne conserver que 19 points après des discussions à Genève entre les délégations ukrainienne et américaine. Parmi les points supprimés figureraient des conditions sur la taille future de l'armée ukrainienne.

Cependant, la Maison Blanche a tempéré ces annonces, évoquant des "détails sensibles" mais "pas insurmontables" qui doivent encore être discutés entre Kiev, Moscou et Washington.

L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a joué un rôle clé, conseillant même Moscou sur la manière de présenter le plan au président américain. Malgré ces avancées diplomatiques, le président français Emmanuel Macron a exprimé son scepticisme, estimant qu'il n'y a "clairement pas de volonté russe d’avoir un cessez-le-feu".

Cette prudence est renforcée par une escalade militaire sur le terrain.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie a lancé près de 500 drones et missiles sur le territoire ukrainien, tandis que Kiev a visé Moscou avec 250 drones, provoquant des morts des deux côtés et ciblant des infrastructures énergétiques stratégiques. Cette dualité entre négociations et bombardements massifs illustre la complexité de la situation et les doutes persistants quant à une résolution pacifique à court terme.