Selon l'ONU, quelque 50 000 femmes et filles ont été tuées par un partenaire intime ou un membre de leur famille en 2024 dans le monde, ce qui équivaut à un meurtre toutes les dix minutes. Le rapport déplore que "le domicile continue à être l’endroit le plus dangereux pour les femmes et les filles".

En France, où une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, la mobilisation est également forte.

Des campagnes de sensibilisation ont été lancées, comme l'affichage de messages chocs sur des chariots de supermarché.

Les violences économiques, une forme d'emprise souvent négligée, sont également mises en lumière : une étude de l'Ifop révèle qu'une femme sur quatre en est victime. Face à ce fléau, le gouvernement a annoncé le lancement d'une expérimentation pour la prise en charge des prélèvements de détection de soumission chimique. De plus, une proposition de loi-cadre a été présentée par la ministre Aurore Bergé, bien que certains critiquent son manque de moyens financiers concrets.