Cette peine sera aménagée et purgée sous bracelet électronique.

L'affaire portait sur le dépassement massif du plafond des dépenses de campagne autorisées, qui avait atteint près de 43 millions d'euros au lieu des 22,5 millions légaux, masqué par un système de double facturation. Si l'ancien président n'était pas mis en cause pour le système de fausses factures lui-même, il a été reconnu coupable en tant que candidat bénéficiaire de ce financement illégal. Il s'agit de la deuxième condamnation pénale définitive inscrite au casier judiciaire de Nicolas Sarkozy, après celle dans l'affaire des écoutes dite "Bismuth", pour laquelle il a déjà porté un bracelet électronique. Cette nouvelle condamnation pourrait peser sur ses perspectives judiciaires, notamment à l'approche du procès en appel de l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007, prévu au printemps 2026.

Tout au long de la procédure, M. Sarkozy a constamment nié toute responsabilité, dénonçant des "fables" et des "mensonges".