Parmi eux figurent des responsables de l'association "SOS Donbass", une structure qui, sous couvert d'aide humanitaire, servirait de façade aux renseignements militaires russes (GRU).

L'enquête a établi un lien entre cette association et la découverte, en septembre, d'affiches pro-russes collées sur l'Arc de Triomphe à Paris.

Selon le parquet de Paris, SOS Donbass serait responsable d'une dizaine d'actions d'ingérence et d'au moins une campagne de désinformation. Un spécialiste des renseignements russes, interrogé par TF1info, a souligné que "la France est une cible de choix" pour le Kremlin et que "Poutine a doublé le nombre d'espions". Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de tensions, avec le cas du chercheur français Laurent Vinatier, détenu en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour espionnage fin février.

Ces arrestations confirment l'intensification de la guerre de l'ombre que mène la Russie en Europe.