Une première audience s'est tenue le 26 novembre devant le tribunal judiciaire de Paris, qui a renvoyé sa décision au 5 décembre. M. Papin a ensuite étendu l'action de l'État en annonçant le dépôt de plaintes au civil contre les plateformes AliExpress et Joom pour des faits similaires. Cette démarche a reçu un écho au niveau européen, où le Parlement a demandé une procédure de suspension plus rapide pour les sites en infraction, tandis que la Commission européenne a réclamé des informations à Shein en vertu de la nouvelle loi sur les services numériques (DSA). Parallèlement, Frédéric Merlin, président de la Société des Grands Magasins (SGM) et partenaire du BHV qui a accueilli un "pop-up store" Shein, a défendu le géant chinois lors d'une audition à l'Assemblée nationale, le qualifiant de "succès populaire incontestable" et critiquant la "déconnexion de l'appareil politique".
L'État français engage des poursuites contre Shein, AliExpress et Joom
Le gouvernement français a lancé une offensive judiciaire contre plusieurs géants du commerce en ligne, dont Shein, AliExpress et Joom, pour la vente de produits illicaux, notamment des poupées sexuelles à caractère pédopornographique. Cette action s'inscrit dans une volonté de réguler plus fermement les pratiques de ces plateformes et de mettre fin à ce que le ministre du Commerce qualifie de "Far West numérique". L'affaire a débuté avec la découverte de poupées controversées sur le site de l'entreprise chinoise Shein. Le ministre du Commerce, Serge Papin, a annoncé que l'État avait saisi la justice pour demander la suspension du site en France pour une durée de trois mois minimum.



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La sanction est tombée. Implacable. Deux jeunes Françaises accusées d’avoir transporté près de 25 kg de cannabis depuis la Thaïlande ont été condamnées à dix ans de prison chacune mardi en Turquie par la cour criminelle devant qui elles comparaissaient.Ibtissem B., 22 ans, et Mariam N., 23 ans avaient été arrêtées le 28 février lors d’une escale à l’aéroport d’Istanbul, en possession de deux valises de deux fois 12 kg de drogue. Elles devront en outre s’acquitter chacune d’une amende de 100 000 livres turques (environ 1 990 euros).Le juge a retenu le « transport de drogue et non son commerce, qui les aurait exposées à une peine plus lourde », a expliqué Me Umut Alikosifoglu, défenseur de Mariam.« L’objectif est maintenant d’obtenir leur transfert vers une prison française », a-t-il indiqué. Le trafic de cannabis est punissable de vingt ans de détention et celui de cocaïne de trente ans au moins, ont rappelé les avocats.La Turquie, pays de transit des stupéfiants entre l’Asie, le Moyen-Orient et l’Europe, est intraitable avec le trafic de drogue comme le montrait déjà dans les années 1980 le film « Midnight Express », resté célèbre sur les risques encourus par les trafiquants dans le pays.« Espérons que les autorités françaises et turques se mettent rapidement d’accord sur leur transfèrement », a également souhaité l’avocate française d’Ibtissem, Me Carole-Olivia Montenot, jointe par téléphone.Les deux jeunes femmes, arrêtées le 28 février lors d’une escale à Istanbul avec deux valises contenant 30 kg de cannabis au total, dont deux fois 12 kg de substance active, ont toujours affirmé ignorer ce qu’elles transportaient.« Deux vraies naïves » pour leurs famillesLors de la première audience de leur procès en septembre, elles avaient affirmé avoir été manipulées par un de leurs amis, Taeric O., et un complice de celui-ci qui leur aurait confié à Bangkok deux valises à remettre en Belgique à la mère de Taeric O.Selon « Inès » (prénom d’emprunt), la tante d’Ibtissem B., Taeric O., « un ami d’enfance », est en prison à Amiens, ce que les deux femmes ignoraient. « Ce sont deux vraies naïves, deux gamines qui se sont fait avoir », a-t-elle affirmé.La mère d’Ibtissem, Sabrina (prénom d’emprunt), 54 ans, continue de clamer l’innocence de sa fille : « J’espérais un peu d’indulgence. Elle ne savait absolument pas ce qu’elle transportait sinon elle n’aurait jamais accepté, comme Mariam », a-t-elle confié effondrée à la sortie du tribunal, où elle n’a pas été autorisée à embrasser sa fille.Sabrina reconnaît cependant qu’Ibtissem ne lui avait pas parlé de ce voyage en Thaïlande, pas plus qu’à sa cousine Nawel, également présente à Istanbul pour le procès. « Je lui aurais dit de se méfier », assure cette dernière.Taeric O. leur avait fait miroiter un séjour luxueux à Bangkok, billets d’avion, hôtel et tous frais payés et devait les rejoindre - ce qu’il n’a jamais fait et pour cause.« Regrets » et excusesDevant le juge mardi, les jeunes femmes assistées d’un interprète ont exprimé leurs « regrets de n’avoir pas vérifié » le contenu des valises et présenté leurs excuses. « Si on avait su qu’il y avait de la marijuana à l’intérieur, jamais on aurait pris les valises. On n’allait pas risquer d’aller en prison. Je n’ai même pas regardé s’il y avait un cadenas, j’ai fait confiance à mon ami Taeric », s’était défendu Ibtissem à la première audience.Me Carole-Olivia Montenot affirme que Taeric O. a piloté toute l’affaire depuis la prison d’Amiens (nord de la France). Rien de cela n’aurait eu lieu s’il n’avait pu se procurer un téléphone portable en détention, fait-elle valoir. Selon leurs proches, les jeunes femmes sont bien traitées.La prison de Silivri où elles sont depuis dix mois est la plus grande d’Europe où sont détenues de nombreuses personnalités politiques dont le maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu.« C’est propre et très discipliné. Elles sont quatre par cellule, les portes ouvertes dans la journée. Ibtissem suit des cours de turc tous les matins » a détaillé sa tante, Inès.

La scène syndicale tunisienne a été secouée mardi 23 décembre par l’annonce de la démission de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Pourquoi maintenant ? Figure aussi incontournable que controversée du syndicalisme tunisien, Taboubi quitte… L’article Démission de Noureddine Taboubi : mini séisme syndical en Tunisie est apparu en premier sur lecourrierdelatlas.

Une scène insoutenable ressurgit du passé. Publiée pour la première fois le 19 décembre sur les réseaux sociaux, une vidéo montrant l’agression d’un jeune enfant juif à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle a été vue des centaines de milliers de fois, rien que sur X.Les images ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et une réaction des autorités.Six mois de silenceSur la vidéo en question, on aperçoit un garçon portant une kippa, apparemment âgé de 7 à 8 ans, en train de jouer à la PlayStation dans un espace de jeux. Un homme, dont le visage n’apparaît pas à l’écran, l’interpelle alors avec un accent britannique. « Tu vas libérer la Palestine. Sinon je t’arrache ton chapeau », lance-t-il à l’enfant, en référence à sa kippa.🚨✈️📹 ANTISEMITIC INCIDENT AT PARIS–CDG AIRPORT :📆📍 Wednesday, June 25, 2025, at around 7:00 a.m, in the PlayStation Zone 🎮 of Terminal 2B at Paris–Charles de Gaulle Airport, a man in his early 30s, speaking with a British accent 🇬🇧, verbally and physically targeted two… pic.twitter.com/8XY3ze0EYb— SwordOfSalomon (@SwordOfSalomon) December 21, 2025L’individu arrache ensuite la manette des mains du petit garçon et poursuit avec des insultes dans un français approximatif : « Cochon, danse, cochon », répète-t-il à plusieurs reprises.Selon les informations disponibles, les faits se seraient déroulés le 25 juin dernier dans le terminal 2B de l’aéroport parisien. La vidéo n’aurait été diffusée que près de six mois plus tard, expliquant pourquoi l’affaire ne refait surface que maintenant.D’après le compte Sword of Salomon, spécialisé dans la dénonciation de contenus qu’il juge antisémites ou anti-Israël, « les parents se trouvaient à quelques mètres, dans la zone d’attente, avec leurs autres enfants, après une nuit blanche. Quelques secondes d’inattention ont suffi avant l’intervention immédiate du père, mettant fin à l’agression. »« Ils ne resteront pas impunis »Lundi 22 décembre, la préfecture de police de Paris a réagi fermement sur les réseaux sociaux. « Indignation face à ces propos inadmissibles et insupportables. Ils ne resteront pas impunis », a-t-elle écrit. « Les investigations de la Police nationale sont en cours pour identifier l’individu et le traduire devant la Justice. »Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a également exprimé son « soutien à nos compatriotes de confession juive » et assuré de la « pleine mobilisation face aux actes antisémites ». « La lutte contre la haine, les discriminations, le racisme est une priorité », a martelé la préfecture.Contacté, le parquet de Paris n’a pas donné suite à nos sollicitations.« Fermeté absolue »Interrogé sur cet incident, le groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, a tenu à réaffirmer sa « fermeté absolue et aucune compromission face au racisme, à l’antisémitisme et à toutes les formes de discrimination ». Le groupe souligne que cet engagement s’inscrit dans un travail de fond mené avec l’ensemble des parties prenantes de la communauté aéroportuaire, incluant une collaboration étroite avec le Grand Rabbin de France qui est présent au sein des aéroports pour accompagner ces sujets.Concernant plus spécifiquement l’incident, le groupe ADP précise qu’il s’agit du comportement d’un voyageur. Si le groupe condamne « systématiquement de tels actes et prend des mesures fermes lorsqu’un salarié est impliqué », il rappelle que « les agissements individuels des passagers ne relèvent pas directement de son ressort opérationnel ». Cependant, le groupe ADP assure de sa pleine collaboration avec la police nationale et se tient « à leur entière disposition pour fournir toute information utile aux investigations ». Contexte inquiétantCet incident s’inscrit dans un contexte d’antisémitisme toujours très préoccupant en France. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 646 actes antisémites ont été enregistrés au premier semestre 2025, de janvier à juin. Si ce chiffre marque une baisse de 27,5 % par rapport à la même période en 2024, il reste « nettement supérieur » aux niveaux observés avant les attaques du Hamas du 7 octobre 2023.Les enfants sont particulièrement exposés. Une étude de l’Ifop pour le Crif présentée en mars dernier révélait que 51 % des collégiens et lycéens ont déjà entendu des propos désobligeants sur les Juifs.

Cette nouvelle opération porte à plus de 35,7 tonnes l'ensemble des produits stupéfiants saisis en 2025 par la Marine nationale dans la zone maritime des Antilles




