Une première audience s'est tenue le 26 novembre devant le tribunal judiciaire de Paris, qui a renvoyé sa décision au 5 décembre. M. Papin a ensuite étendu l'action de l'État en annonçant le dépôt de plaintes au civil contre les plateformes AliExpress et Joom pour des faits similaires. Cette démarche a reçu un écho au niveau européen, où le Parlement a demandé une procédure de suspension plus rapide pour les sites en infraction, tandis que la Commission européenne a réclamé des informations à Shein en vertu de la nouvelle loi sur les services numériques (DSA). Parallèlement, Frédéric Merlin, président de la Société des Grands Magasins (SGM) et partenaire du BHV qui a accueilli un "pop-up store" Shein, a défendu le géant chinois lors d'une audition à l'Assemblée nationale, le qualifiant de "succès populaire incontestable" et critiquant la "déconnexion de l'appareil politique".