La proposition a été examinée dans le cadre de la niche parlementaire du groupe LFI.
Elle répond aux inquiétudes concernant un plan de réorganisation annoncé par l'entreprise, qui menace plusieurs sites et des centaines d'emplois en France, notamment dans le Nord et en Moselle. Pour soutenir le texte, une centaine de salariés et de syndicalistes de la CGT s'étaient rassemblés devant le Palais Bourbon, rejoints par des députés de gauche et la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Ils ont dénoncé les risques de délocalisation et plaidé pour la sauvegarde de la filière sidérurgique française, un secteur jugé stratégique.
Dans l'hémicycle, les discussions ont été tendues.
Le gouvernement s'est opposé à la mesure, tandis que le Rassemblement National a été accusé de faire de l'obstruction. Malgré ce contexte, l'article 1er du texte, qui contient la mesure de nationalisation, a été adopté. Ce vote, bien que symbolique à ce stade, envoie un signal politique fort sur la question de la souveraineté industrielle.











