La démission du bras droit du président Zelensky et les conditions de paix posées par Vladimir Poutine monopolisent l'attention internationale. À Kiev, un scandale de corruption a provoqué un séisme politique : Andriï Iermak, chef de cabinet et bras droit influent de Volodymyr Zelensky, a remis sa démission après des perquisitions menées à son domicile par l'agence anticorruption.

Cette chute du « deuxième homme d'Ukraine » intervient à un moment critique pour le pays. Sur le front diplomatique, alors que les discussions se poursuivent entre Kiev et Washington sur un plan de paix, le président russe Vladimir Poutine a posé ses conditions pour un cessez-le-feu. Il a affirmé que Moscou « cessera les hostilités » uniquement si les forces ukrainiennes se retirent des territoires dont la Russie revendique l'annexion, menaçant de les « chasser par la force militaire » dans le cas contraire.

Dans ce contexte, le premier ministre hongrois Viktor Orbán s'est rendu à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine.

Sur le plan militaire, une attaque de drones russes sur Kiev a fait au moins six blessés, tandis qu'en mer Noire, deux pétroliers de la « flotte fantôme » russe, le « Kairos » et le « Virat », ont été victimes d'explosions.