Le groupe ArcelorMittal s'oppose également à cette option.

Le débat survient alors que l'acier européen est fortement concurrencé par l'acier chinois, beaucoup moins cher, poussant la Commission européenne à envisager de taxer ce dernier à 50 %.

Les syndicats sont divisés sur la question : la CGT soutient la nationalisation, mais d'autres organisations craignent que cette mesure n'isole les usines françaises du reste du groupe mondial, les privant ainsi de commandes et menaçant leur survie.

Bien que le texte ait peu de chances d'être adopté par le Sénat, majoritairement à droite, il a permis de mettre en lumière la crise que traverse le secteur sidérurgique et de placer le gouvernement face à ses responsabilités en matière de politique industrielle.